Après l’averse


Antoine Jaccoud, Nicolas Fournier, Gabriel Scotti

Après l’averse

La lecture augmentée d’Après l’Averse vise non seulement à faire entendre intégralement son corpus narratif et faire voir, en grand, les œuvres qui le constituent, elle souhaite également reconduirel’atmosphère du livre en plongeant le public dans cet univers étrange, catastrophé, voire catastrophiste, un peu documentaire, un peu complotiste, mais discrètement ironique et distancié qui le caractérise. On n’embouchera pas les trompettes du discours collapsologique sans les précautions d’un humour salvateur et roboratif !

Les textes sont lus au micro par leur auteur, Antoine Jaccoud. Nicolas Fournier projette sur grand écran ses œuvres sur un mode propre à alterner le plein format et le détail, les paysages et les scènes de groupe. Le musicien et compositeur Gabriel Scotti, qui nourrit de ses créations sonores le cinéma aussi bien que la scène, nimbe la proposition de ses boucles, tapis et drones.

On est Après l’Averse. Peut être aussi pendant. Dedans. Dessous. Et cela fait frissonner, et cela fait sourire aussi, un peu, comme sous cape, et c’est fort, puissant, et agréable.

Le dispositif, enfin, est conçu sans trop de pesanteurs. Après l’Averse, il convient d’être humble, et sobre.

Cette rencontre est suivie d’une séance dédicace à l’espace librairie au 2e étage du Commun.

Performance, Dédicace
Vendredi 24 novembre 2023
À 20h30
Durée : 50 min
Le Commun (1er étage)
Rue des Vieux-Grenadiers 10, 1205 Genève

Biographies

Scénariste et dramaturge, fort d’une certaine prédilection pour le monologue, le lausannois Antoine Jaccoud aime à opposer un humour noir et décalé au caractère anxiogène de ses textes. À moins qu’il n’y soit contraint par quelque nécessité intérieure.

Formé à Genève au dessin et à l’installation, Nicolas Fournier feint de se livrer à une peinture figurative et documentaire généralement inspirée des nouvelles du monde. Il en résulte un travail qui, sans ne rien taire des illusions d’une représentation fidèle du monde, en dit toutefois l’inquiétante étrangeté.

Passionné de composition et d’expérimentation, Gabriel Scotti crée des univers sonores et privilégie la rencontre avec d’autres artistes et disciplines. Il aime s’interroger sur la perception du son et travaille dans des domaines aussi divers que le cinéma, le théâtre, le film d’animation, le documentaire, l’installation sonore et la muséographie.

Appel aux bénévole·x·s